Le Pont D’Argile – Markus Zusak

Titre : Le Pont D’Argile

Auteur : Markus Zusak

Editeur : Le Livre de Poche

Nombre de pages : 737

Date de parution : 31 mars 2021

4ème de couverture : Chez les Dunbar, on vit dans un grand bazar : sans parents, sans règles et entouré d’animaux. Cinq frères partagent un quotidien qui n’est que fourberies, défis en tout genre et coups de cœur. Mais aujourd’hui, le père qui les a abandonnés revient avec une demande étrange : lequel de ses garçons acceptera de construire un pont avec lui ? Tous s’indignent violemment, sauf Clay, le fils du milieu, le plus fragile. Pourquoi accepter cette main tendue d’un père qui est parti ?

Critique :

Ayant beaucoup entendu parler de La Voleuse De Livres du même auteur, lorsque j’appris que j’allais recevoir le dernier livre de Markus Zusak avec le Prix des Lecteurs du Livre de Poche, j’étais enjoué de découvrir sa plume et son univers. Même si le résumé de ne donnait pas spécifiquement envie… A présent que je l’ai lu – jusqu’à la moitié, car oui il s’agit bien d’un article sur un livre que j’ai abandonné – je peux à présent vous en parler.

Pour faire une courte mise en situation, nous allons avoir une histoire régie autour d’une famille nombreuse : une fratrie de 5 frères et les parents. Mais 4 des frères sont des personnages secondaires, car nous nous concentrerons sur Clay, le frère du milieu. Et il y aura un pont à construire.

Ce roman m’a laissé complètement perplexe, car déjà le narrateur est un personnage bien défini. Il n’est pas omniscient, mais c’est l’un des 5 frères et j’ai dû mettre plus de 200 pages pour comprendre qu’il s’agissait là de Matthew (le frère aîné). Sauf que, problème, la nature du narrateur est annoncée dans l’INCIPIT ! Ce roman m’a fait oublié qui était le narrateur ! Et ceci ne m’étais encore jamais arrivé.

Puis quand je parle de compréhension, je dois bien avouer qu’il y a pléthore de personnages – secondaires et principaux – si bien que j’avais du mal à me repérer. Surtout entre les 4 frères secondaires de la famille Dunbar, ils sont tant secondaires que dès qu’un rentrait en scène, je devais me faire une réflexion de dix minutes pour me remémorer de qui il était.

Ce roman parle de plein de choses en même temps, des choses dont je n’ai su comprendre l’utilité ni la subtilité. Je vais vous donner un bref aperçu, qui vous paraitra incompréhensible sans contexte tout autant que pour moi il le fut avec un contexte. Nous avons donc le droit à des animaux en pagaille (un chat, un chien, un pigeon, un poisson rouge, des chevaux, et même un mulet), un piano au clavier peinturluré ; un serpent mort ; Homère (en rapport à L’Iliade et L’Odyssée) ; une vieille pince à linge cachée au fond d’une poche ; une mère décédée ; un père en fuite étrangement surnommé “l’Assassin” par ses enfants et qui réapparaît soudainement pour une raison étrange : un pont à construire. Etrange mélange, n’est-ce pas ? Toutes ces choses sont jugées importantes dans le livre, mais je n’en ai pas vu l’utilité

De plus, j’ai lu d’autres avis de lecteurs ayant lu ce livre pour avoir un aperçu de ce que j’avais raté, et apparemment il s’avère que j’ai raté toute la tendresse et l’amour du texte (car il paraitrait qu’il y en a beaucoup). Ce texte, j’en ai perçu plus de haine que de tendresse.

Enfin bref, je m’arrête ici pour cet article. Ce livre, je n’ai pas pu en être déçu car je ne m’attendais guère à grand-chose pour être tout à fait honnête. J’ai trouvé beaucoup d’éléments incompréhensibles et inutiles, et il m’a été presque impossible de m’y retrouver au niveau des personnages. J’aurais aimé apprécier la plume et l’univers de Markus Zusak, mais bon… Peut-être essaierai-je de me rattraper avec La Voleuse De Livres.

Citations :

« – Hé, Tommy, c’est quoi ce binz ?
– Comment ?
– Comment ça, « comment » ! Tu te fiches de moi ? Y a un âne dans le jardin.
– C’est pas un âne, c’est un mulet.
– Quelle différence ça fait ?
– Un âne c’est un âne, un mulet c’est le croisement entre …
– Je me fiche de savoir si c’est le croisement entre un quarter horse et un poney Shetland ! Qu’est-ce qu’il fout sous l’étendoir à linge ?
– Il mange l’herbe.
– Ça, je le vois !
              …nous l’avons, finalement, gardé.
              Ou, pour être plus précis, le mulet est resté. »

« Vaste était le monde et infinies les possibilités. »

2 commentaires sur « Le Pont D’Argile – Markus Zusak »

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