Titre : Iliot T.2 : Le Matava
Auteur : Baptiste Piriou
Editeur français : Livresque (Litl’ Book)
Nombre de pages : 325
Date de parution : 05/05/2020
4ème de couverture (spoilers du tome 1) : Le pays des ténèbres n’a jamais aussi bien porté son nom. Les Stosym ont décidé de frapper un grand coup en anéantissant la ville fortifiée d’Hautus. C’est à Iliot, devenu roi, de faire face. Mais arrivera-t-il, malgré son inexpérience, à gérer ces menaces ? Les Grands Magiciens tiendront-ils leur promesse ? Et pourquoi Rose, reine mère du royaume, semble-t-elle s’opposer à son fils ?
Critique :
Tout d’abord je tiens à vous rediriger vers ma chronique du premier tome si jamais vous ne l’avez pas lu, cet article contient sûrement des spoilers de ce premier. Pour voir la chronique, c’est par ==> ICI.
Je tiens à commencer cet article en disant que c’est une alerte au coup de cœur !
Je suis vraiment très heureux de la tournure qu’a pris ce second tome de cette très chère saga qu’est Iliot. Très honnêtement, je m’attendais à un traditionnel second tome faisant office de tome de transition, le traditionnel volume qui introduit le dernier opus de la saga. MAIS PAS DU TOUT. Nous nous retrouvons plongés dès les premières pages dans de l’action pure et dure. Et durant tout le roman on enchaîne sur des batailles diverses et variées – des réussites, des défaites. L’auteur nous entraîne directement là où il nous a laissé à la fin du tome 1, et nous entrons dans un second tome bien plus sombre et mature.
Beaucoup d’action dans ce second tome, mais également beaucoup de questionnements. Des anciennes questions avec réponses, des anciennes questions sans réponses, de nouvelles questions avec des réponses, et nouveaux questionnements où le tome 3 sera utile afin d’en comprendre les raisonnements !
Au niveau des personnages, nous suivons nos chers personnages qui sont de retour. Dans ce volume, nous découvrons un Iliot plus sombre, il n’est plus très sûr de lui, doute beaucoup quant à sa légitimité à exercer son rôle de roi. Je l’ai préféré comme ça, sur ses gardes (même si parfois, il fait des choses complètement stupides). Le personnage de James, bien plus absent, ne m’a pas manqué plus que cela… Je le trouvais déjà assez pénible dans le premier tome (pénible mais attachant), mais là, j’ai été sans pitié. Surtout au vu de la fin, on se dit vraiment que James est carrément un mouton (au sens figuré bien sûr), et quand j’ai vu qu’il faisait à la fin…j’ai eu très envie de jeter le livre par la fenêtre.
Ensuite, le personnage de Rose, ma préférée du premier est sans surprise ma préférée ici aussi. On découvre une reine à priori sans cœur, mais qui se présente avec des failles, des nuances de tristesse et une mélancolie omniprésente à cause d’un évènement tragique passé. J’ai vraiment éprouvé de la pitié et de la tristesse pour elle. Et nous faisons la connaissance d’un nouveau personnage INCROYABLEMENT BADASS. Non, je ne vous dirais pas qui est-ce, ni pourquoi je l’aime… Mais il faut savoir que c’est une (*excusez-moi du vocabulaire*) grosse p******, et j’aime par-dessus tout ces personnages-là !
J’ai été surpris par deux choses dans ce roman. Première chose : la qualité de la plume de l’auteur. J’ai été très agréablement surpris et charmé par cette amélioration qui n’a absolument plus rien à voir avec la plume du premier tome. Bien plus belle, poétique, et je dirais même professionnelle, j’ai été charmé et bercé au fil des pages.
La seconde chose qui m’a surpris est, sans surprise, la fin. Quelle horreur ! Terminer sur une fin pareille est d’une torture infinie et je suis encore dans le déni. Attendre un an pour avoir la suite va me paraître sans fin.
Clem's Library 