Iliot T.1 de Baptiste Piriou

Titre : Iliot T.1 : Le Pays des Ténèbres

Auteur : Baptiste Piriou

Editeur français : Livresque (Litl’ Book)

Nombre de pages : 312

Date de parution : 05/04/2019

4ème de couverture : En 1434, vivait un magicien nommé Luoj. Celui-ci, fatigué par la cruauté des hommes envers les siens, décida de concevoir un monde où les magiciens pourraient vivre en paix. De nos jours, Iliot, jeune parisien de 15 ans dont la vie est des plus banales, découvre un étrange livre à la bibliothèque. Son titre : « Le pays des ténèbres ». Sur la première page, une incantation… Pensant avoir affaire à un livre de magie, il tourne la page pour s’apercevoir… qu’il n’y a rien. Les pages sont blanches ! Mais Iliot est loin de se douter que de ce livre dépendra son futur.

Critique :

Ayant découvert le compte Instagram de l’auteur, ce fut avec une surprise que j’ai appris l’existence de ce livre. Aussitôt appris, aussitôt acheté. Il est resté un bon moment dans ma PAL, mais une fois commencé, j’ai regretté ne pas l’avoir lu avant !

Ce premier tome – également premier roman – nous fait suivre les aventures d’Iliot, un jeune adolescent rêveur à l’ambiance familiale tendue, qui va tomber dans un monde fantastique par un jeu du hasard. Amis, ennemis, créatures fantastiques seront au rendez-vous pour ce début de saga.

Un très bon point positif dans ce tome 1 est qu’on ne ressent pas le fait que ce soit un tome 1, justement ! Le côté introductif, que l’on retrouve habituellement dans un premier roman, n’est que très minime. Je ne l’ai pas vraiment ressenti à vrai dire. L’auteur nous plonge dès le démarrage dans la relation familiale assez froide d’Iliot, et offre à son personnage – ainsi qu’à nous – une échappatoire fantastique et magique.

J’ai été conquis par cet univers, le pays des ténèbres, décrit dans le roman, sans avoir été submergé par de longues descriptions Proustiennes, et quel bonheur ! L’originalité des créatures présentes est assez phénoménale : oubliez les lutins, les trolls.

Côté personnages, nombreux sont-ils, et tous sont plus ou moins attachants. Iliot, James, en passant par Violette, Lirius… Mon esprit a particulièrement apprécié le personnage de Rose, la grande reine du pays des ténèbres ; mystérieuse et contradictoire, elle m’intrigue vraiment et l’on sent qu’elle nous cache bien son jeu. Le personnage d’Iliot, lui, est sûr de lui et parfois irréfléchi, mais il n’en reste pas moins attachant également.

Au niveau des points qui m’ont un petit peu fait grincer des dents (car oui, il y en a peu certes, mais tout de même), je dirai qu’il y a des situations un peu trop facilement « acceptées » au début du roman, mais outre ceci, je ne vois pas grand-chose d’autre.

Pour finir, oui il s’agit d’un premier roman donc la plume au début de ce tome semble un petit peu simple, mais plus on avance dans le récit, plus on s’y habitue et elle devient de plus en plus subtile et en obtient plus de charme.

Ce premier tome est ainsi une très bonne découverte et un bon premier roman. La fin nous donne une folle envie de sauter sur le second volume. Je recommande chaudement.

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